Pouytenga, le samedi 9 juin 2007.


Bien arrivés a Ouaga le mercredi 6 juin a 3H du matin, Jean-Paul était là pour nous attendre !!! Apres une bonne nuit de sommeil (de 6H à 8H30) avec Mr le Coq de Jean-Paul qui nous accompagnait dans notre sommeil ! Après administratif à Ouaga départ à 15H30 pour Pouytenga... Aléa de la route et une crevaison, nous sommes arrivés à Pouytenga à 19H. La forte pluie du matin avait fait déborder la réserve d’eau à l’entrée de la ville… Nous avons ramé !!! Mais non… nous sommes bien arrivés à part un petit passage difficile. D’ailleurs cette même pluie a emporté la maison de 3 de nos enfants parrainés élevées par leur grand mère, Balma Balkisou, Nafissatou et leur sœur Roufaïta. Nous avons constaté les dégâts. Elles sont pour le moment logées chez des amis voisins. Eventuellement, l’association pourrait-elle leur venir en aide en participant financièrement à la reconstruction de la maison ? Nous revoilà dès le premier jour face à leur réalité.

Sœur Blandine nous avait préparé comme hébergement les nouveaux bâtiments de l’école primaire qui n’accueillent pour le moment qu’une seule classe de petite section d’une cinquantaine d’élèves avec 2 monitrices. Nous avons donc à notre disposition les 2 autres classes.

Les sept enseignants de l’école et Sœur Blandine ont organisé notre semaine avec quelques heures de cours d’informatique pour les enseignants qui le souhaitent et des rencontres avec les enfants parrainés, et tous les autres élèves de l’école. Déjà ce matin quasi tous les enfants sont pris en photo avec « Nabo » (ton plus beau sourire pour les amis de France)

Après cette prise de pose, nous voilà partis avec les 8 privilégiés pour l’achat des vélos. Négociation un peu longue mais très bonne.

Vendredi soir 8 juin, pendant que Michel entretenait l’informatique, Evelyne et Anthony sont allés rendre une petite visite à la famille de Alain Kaboré qui pour la petite histoire habite juste là ! À une heure de marche aller et autant pour le retour avec la nuit en plus, pas d’éclairage public et des cyclistes sans lumière. Mais heureusement nous avions François (enseignant à St Bellarmin) notre bon guide ! Il a été aussi d’un grand secours dans les échanges avec la famille qui ne parle que le « mooré ».

Voilà pour le moment les quelques nouvelles que nous pouvons vous donner… A bientôt si nous avons encore accès à Internet !
Evelyne, Michel et Anthony en direct de Pouytenga, Burkina Faso.